Lundi 29 décembre 2008 à 15:57

Voilà, il suffit que tu écrives un article sur tes conneries pour que deux jours après tu fasses tout le contraire ...

Cette soirée, ça faisait plusieurs jours que tu l'attendais avec impatience ... Tu en as même rêvé !

La soirée arrive, vraiment du pur bonheur, de la bonne musique, des amis qui comptent beaucoup pour toi, des discussions, tout ce qui fait qu'une soirée est bonne ... Il y avait même le bel inconnu qui te regardait de ses yeux doux ... Tout y était

Il était mignon, gentil, et il te montrait que tu l'intéressais tout en finesse, et ça tu adores ... Tout dans le suggeré, mais tellement bien fait que tu ne peux pas avoir de doutes ...

Et toi tu l'aimais bien aussi, ce bel inconnu ... La preuve, c'est que tu n'osais pas regarder dans sa direction, espèce de grande gourde ! est-ce que c'est parceque tu avais remarqué son jeu ? Ou est-ce que toi aussi tu étais attirée par lui ?

Le mystère plane, et ton petit coeur d'artichaud s'est de nouveau épluché ... Tu vas aller le voir que tu te disais, tu vas aller lui parler, qui sait c'est peut être LUI, allez, après cette danse tu vas le voir ...

Résultat ? Au bout d'un moment, la soirée s'est terminée, et il est venu te dire au revoir ... Et là tu t'es rendue compte que tu avais encore merdé, que tu te plains de ton célibat mais que tu ne fais aucun effort pour arrêter tout ça ...

Comme elle disait : "mais fais-tu vraiment ce qu'il faut pour trouver quelqu'un ?" Oui que tu lui as répondu, oui sincèrement, tu pensais que tu étais prête
Mais quelle conne ! Deux heures après tu montrais tout le contraire !

Fin de la soirée sans lui, tu n'as pas arrêté de penser à tout ça ... Et bizarrement, ton coeur te faisait mal ... Ca tambourinait ...

Mal de quoi ? De t'être encore amouraché d'un garçon, de t'en vouloir pour ça parceque ce petit coeur n'en peut plus de ces fausses alertes, et de t'en vouloir encore plus de ne pas avoir osé aller plus loin ... Que de contradictions !

Et si tout simplement tu te sentais flattée de te sentir observée, et que les sentiments que tu ressentais hier n'étaient que poudre aux yeux ?

 

Peut être ... Sûrement même




N'empêche que pendant toute la nuit, allongée dans ton duvet, les yeux grands ouverts, tu as épluché feuille par feuille ton artichaud ...

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