Lundi 28 janvier 2008 à 12:26

Un après-midi à trier des photos
L'histoire d'une vie dans une vieille boîte en fer
Des photos en vrac, le noir et blanc est majoritaire, quelques photos couleurs pour les plus récntes
Des extraits de vieux cahiers, de cartes postales, de pleins et de déliés, des senteurs d'autrefois ...
Une émotion certaine en voyant la jeunesse évanouie, le temps et ses ravages, le temps qui transforme des nourrissons en parents, puis en grands-parents ...
Voir ces gens qu'on ne connaît pas et qui nous ressemble pourtant. Pouvoir mettre un nom et un statut sur chaque tête. Ne pas pouvoir et observer ces frimousses souriantes tomber dans l'oubli
Reconnaître ces gens qu'on connaît entre les photos de classe, les mariages, les repas de famille.
Voir tout ce monde grandir, les cheveux blanchir, les sourires toujours fixés aux lèvres !
Reconnaître des traits d'ajourd'hui dans ceux d'hier
Les enfants sont devenus parents, les premiers petits-enfants apparaissent
Première fournée : les photos ont quitté la boîte de fer pour inonder les murs.
Des liens qui se nouent, qui se détachent, des gens de passage, des gens qui restent, de nouvelles têtes, d'autres qui disparaissent
Voir ces grands dadais de plus de 25 ans à l'âge où tout n'est que découverte
Deuxième fournée, ma génération, les 5 "petits"
Pouvoir se comparer aux parents, aux grands-parents, aux oncles et aux tantes, aux cousins
Quatrième génération, les arrières, nouveaux bébés à martyriser ! et tout recommence ...
D'il y a un siècle à aujourd'hui, les photos nous font voyager et survolent une histoire particulière, celle de notre famille
Une émotion certaine en ayant entre les mains le temps d'un aprem, cette histoire toujours en mouvement, tournée vers le passé, le présent et le futur à la fois, et dont nous sommes les principaux acteurs ...

Jeudi 24 janvier 2008 à 17:11

Vous avez remarqué que dans la rue quand par hasard deux personnes qui ne se connaissent pas marchent côte à côte au même rythme, il y en a toujours une qui accélère le pas et l'autre qui ralentit ...

On ne supporte pas de marcher à même hauteur qu'un inconnu ... Etrange ...

Alors qu'au contraire quand on marche avec un ami on se cale sur le même rythme ...

Mercredi 16 janvier 2008 à 20:29

Hier j'attendais l'heure de mon entrainement de basket dans le gymnase universitaire ...

Obligée de réviser par des impératifs indépendants de ma volonté (partiels), je me plongeais donc avec délectation dans l'analyse de la place des femmes dans les religions à Mystères de la Grèce du Vème siècle quand SOUDAIN

une PAPILLOTE me tombe dessus !!

Intriguée, je me retourne, le sourire aux lèvres car je pensais que cette charmante attention venait d'une de mes sympathiques collègues basketeuses ...

Et là je vois un petit grand-père tout plein de rides mais avec un sourire qui illuminait son visage et qui me dit d'un air rieur : C'est pour vous donner des forces

Il venait d'en distribuer aux joueurs minimes qui s'entrainaient sur le terrain du dessous et se baladait dans le gymnase pour voir le sourire des jeunes le remerciant.

Et effectivement, effectivement,  ce petit vieux et sa papillotte m'ont donné beaucoup de force  

Samedi 12 janvier 2008 à 14:46

Encore et en coeur je dis merci à celui et ceux qui comme lui

Lacèrent les cieux de mille feux sans artifice qu'il se glisse dans un livre,

un regard vous tape sur l'épaule pour vous dire "Vas-y"

"Vas-y saute, monte, grimpe à ton coeur

Sauve-toi, n'ai pas peur !

Ouvre grand mon petit il est temps d'avaler une énorme bouffée d'air"

L'homme sans trucage --> La Mécanique du coeur, Dionysos (ce cd est un pur enchantement )

Vendredi 11 janvier 2008 à 13:20

Comme dit Balavoine,

J'veux mourir malheureux
Pour ne rien regretter

oui, mourir malheureux, pour que la mort devienne une libération, et non une angoisse ...

Daniel Balavoine, Le chanteur

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