Jeudi 30 avril 2009 à 10:50
Oui, je me suis trompée !
Il faut savoir avouer quand on a été bête ... Alors là oui, j'ai été bête, comme dans d'autres cas similaires d'ailleurs ...
Depuis le temps que mon cousin est avec elle, je n'ai pas arrêté de la critiquer ... Je ne sais pas, ça ne passait pas ... Elle était trop sûre d'elle, trop volontaire, un caractère trop fort, et moi face à ce type de caractère, je m'efface ...
Résultat, depuis le temps, je ne la connaissais que très peu ... On ne se voyait qu'aux repas de famille, et je lui parlais le moins possible, totalement mal à l'aise face à elle ...
Et avec mon cousin, pareil, je n'ai jamais vraiment accroché, alors qu'avec le reste de ma famille ça roule ...
Et hier, quand ils nous ont proposé d'aller manger chez eux, et bien oui j'avoue, je n'avais pas du tout du tout envie ... même prête à inventer une excuse bidon pour ne pas me retrouver face à face avec eux toute la soirée ...
Et là mon frère m'a dit un truc : pour une fois qu'ils te proposent d'aller chez eux, si tu n'acceptes pas c'est fini !
Et ça m'a ouvert les yeux ... C'est justement pour ça qu'on ne se parle pas, parceque l'on n'a rien à se dire ! Et pour se raconter des choses, il faut se créer des souvenirs ... comme ce genre de sortie !
On y est donc allé ..
Et j'ai passé une excellente soirée, sans blanc ni gène, vraiment une soirée comme je n'aurai jamais pensé en passer avec ma famille ... Et ma belle-cousine a totalement changé de visage à mes yeux ...
Et alors, là ce matin, je me dis que j'ai peut être enfin trouvé cette cousine de mon âge qui me manque tant, et que j'ai longtemps repoussé ...
Ca m'apprendra
Samedi 18 avril 2009 à 19:00
"Ce que vous appelez le bonheur n'est qu'un tumulte des sens, un orage des passions dont le spectacle est effrayant, même à le regarder du rivage.
Eh ! Comment affronter ces tempêtes ? Comment oser s'embarquer sur une mer couverte des débris de mille et mille naufrages . Et avec qui ?
Non, Monsieur, je reste à terre ; je chéris les liens qui m'y attachent. Je pourrais les rompre que je ne le voudrais pas : si je ne les avais, je me hâterais de les prendre." Lettre 56
"Nos amusements, nos rires, tout cela, vois-tu, ce ne sont que des jeux d'enfants : il n'en reste rien après qu'ils sont passés. Mais l'amour, ah ! l'amour !... U n mot, un regard, seulement de le savoir là, eh bien ! c'est le bonheur !
Quand je vois Danceny, je ne désire plus rien ; quand je ne le vois pas, je ne désire que lui. Je ne sais comment cela se fait : mais on dirait que tout ce qui me plait lui ressemble. Quand il n'est pas avec moi, j'y songe ; et quand je peux y songer tout à fait, sans distraction, quand je suis toute seule par exemple, je suis encore heureuse ; je ferme les yeux et tout de suite je crois le voir ; je me rappelle ses discours, et je crois l'entendre ; cela me fait soupirer ; et puis je sens un feu, une agitation ...
Je ne saurais tenir en place. C'est comme un tourment, et ce tourment là fait un plaisir inexprimable." Lettre 55
Les liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos
Vendredi 17 avril 2009 à 14:14
Rien ne va ...
Besoin d'écrire ...
Déjà la soirée de samedi dernier, une des pires que je n'ai jamais faite, avec certes des amis qui me soutiennent, mais dont je garde quand même un assez mauvais souvenir, avec son nouveau lot de questions incessantes ...
Depuis la semaine dernière j'ai mal au pied ... J'ai l'impression que je me suis enfoncée quelquechose dans le pied, ça me lance quand je marche, parfois même je boite ! Mon docteur qui ma dit qu'il faut aller passer des radios ... Et donc mon inquiétudomètre s'emballe ...
Hier soir, retour de la BU, dans une heure je dois être à une soirée qui ne m'enchante guère parceque je n'ai pas envie de voir des gens, ni de sourire et de rire, je n'ai qu'une envie : rester chez moi ! Et ben, une "bonne" fée a pu exaucer mon souhait, car j'ai embouti la voiture de devant en plein dedant.
BOUM
Le bruit des freins qui crissent, le pare-choc qui vole, le choc de la ceinture de séurité ...
La première pensée qui vient, ce n'est même pas est-ce que je vais bien, mais putain que vont penser mes parents ?
On sort, je vois l'état de la voiture, et là sorte de léthargie dans laquelle je me plonge ... Mécaniquement j'appelle ma mère, qui par je ne sais quel miracle était dans les parages et m'a vu au moment de l'accident ...
Je ne craque pas devant le gars avec qui je fais le constat, je ne veux pas craquer, mais je suis totalement à l'ouest ...
ET là, quand il part ... Je craque. De gros sanglots qui sortent d'on ne sait où ... Je préviens me amis que je ne pourrai pas être présente ce soir ... Je reçois un appel d'Adèle qui m'a vu en passant ... Rires et pleurs en même temps, je ne sais pas comment je réagis, je ne comprends rien ...
Bordel ! Même si moi je n'ai rien, même si à prioris je ne roulais pas assez vite pour que l'accident soit un risque pour ma vie, on ne peut s'empêcher de penser que dans une autre situation j'aurai pu y passer ! Et ça ça fait flipper ...
En voyant la dépanneuse arriver, je marche et mon pied que j'avais strappé toute la journée me refait mal ... Putain de bordel de merde
La suite ? Mes parents soulagés que je n'ai rien, divers appels de mes amis, je sanglote au bout du fil mais je ne peux pas m'en empêcher ... Je pleure comme ça jusqu'à ce que j'aille me coucher, par périodes ...
Et ce matin, mal au cou pas possible, et impression que tout tourne doucement ... Pas la forme ... Cette envie de pleurer, certes moins intense mais toujours présente ...
Obligation d'annuler tous mes rendez-vous de cet aprem pour aller voir le docteur ... Obligée de se taper 1h de marche à pied aller-retour avec le pied droite qui me lance parceque je n'ai plus de voiture ... Et l'inquiétudomètre qui augmente rapidement (que va-t-il me trouver ?!)
Oui Agathe, tu as raison, ce n'est pas la grande forme pour moi en ce moment ... C'est le moins qu'on lui puisse dire
Et à suivre aux prochains épisodes : cette tonne de boulot qui m'attend et qui me dégoute, le centre aéré la semaine prochaine, les radios et les inquiétudes qui vont suivre, les résultats des examens de ma tite cousine (Trisomie ? Maladie du cri du chat ? Myopathie ? Autisme ? Faites votre choix !), les cours qu'on va devoir ratrapper, les idées noires qui reviennent ...
Tout cet article n'est pas fait pour qu'on me plaigne, mais pour que je puisse décharger tout ce poids quelque part ...
Besoin de vivre autrechose ...
Lundi 13 avril 2009 à 23:17
Bon, envie d'écrire ce soir, alors c'est parti
Fin d'un long week end à se créer des souvenirs ...
Et après la soirée de samedi soir, je me sens à nouveau seule ... N'est-ce pas paradoxal après avoir fêté son anniv avec tous ses amis ?
Mes amis qui m'ont soutenu au cours de cette soirée, qui ont vu que ça n'allait pas vraiment à un certain moment et qui ont été là sans trop exagérer ... je ne sais pas comment je pourrai les remercier d'être ce qu'ils sont ...
Enfin bref, l'alcool a peut être aidé, mais je me suis sentie bien seule ... enfin, surtout le lendemain, et aujourd'hui ... ma solitude me revient en pleine face ... sans raison ... 21 ans, et pas de copain ... ça trotte dans ma tite tête
Mais au fond, je sais pourquoi je pense à ça ... C'est à cause de lui ... A force qu'on me dise qu'on irait bien ensemble, qu'il m'aime bien, et autres remarques, je me demande si les autres n'ont pas raison ... Parfois je me demande si je ne suis pas attirée par lui, mais parfois j'en suis sûre que non ... Par exemple j'aime quand on est que tous les deux et qu'on parle, mais je ne me sens pas jalouse du tout quand je vois qu'il a les mains baladeuses avec une autre (n'est-ce pas ? ^^)
Quelle est la limite entre amitié et amour ? Je pense que j'y suis là, enfin je n'en sais rien en fait ... C'est ambigu, mais aujourd'hui quand je pense à lui, je ne me vois pas avec lui, mais parfois j'y pense quand même
Mais je pense que c'est l'amitié qui triomphe au fond ...
J'espère ...
(vous ne comprenez rien ? Moi non plus ...)
Bonsoir
