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Pensées du soir, bonsoir !

Ne lisez pas, c'est chiantissime XD Ces longs articles ne sont voués qu'à mon propre raisonement personnel ... Ils me permettent d'y voir plus clair, et d'analyser tout ... Ca me fait un bien fou, la thérapie de l'écriture, se laisser taper sans se soucier de ce qu'on écrit, et après relire et y voir plus claire ... C'est devenu une drogue ces temps-ci alors je ne vous en voudrais si vous passez votre chemin ... Est-ce que les mecs sont sensibles au qui-aime-bien-chatie-bien ?

Elle n'arrête pas de t'asticoter ... Et vas-y que je t'arrose, et vas-y que je t'envoie des ptits papiers, et vas-y que je mets ma main derrière ton dos pour te dire au revoir ...

Moi, j'ose pas ... Je préfère les joutes verbales ... Quand on y pense c'est aussi un asticotage, mais sûrement moins puissant ...

Est-ce que tu es conscient que tu lui plais ? Est-ce que tu vois ses combines ? Est-ce qu'un mec se rend compte de tout ça ?

Rien de pire que d'aimer quelqu'un et de voir quelqu'un d'autre dans la course ... Toujours douter, voir l'autre faire ses tites combines, ses tites attaques, s'en vouloir de ne pas pouvoir en faire autant, et redouter qu'elle fasse mouche ...

Pourtant là j'ai vraiment l'impression que tu n'accroches pas forcément à tout ça ... Serais-tu plus intelligent que tous ces mecs qui ne s'intéressent qu'au physique ? Je le crois, et c'est pour ça que je t'aime tant ...

J'ose espérer, mais pas vraiment agir ... Ma grande, va falloir que tu te bouges ! Je sais pas moi, arrose-le si c'est ça qui te tracasse ... Oui mais j'hésite, parceque faire ça, c'est se réduire à faire comme elle, comme les autres, et moi je ne veux pas ... Je me dis que si jamais il m'aime bien, il m'aime pour ce que je suis, et il ne faut pas que je change ... Je n'ose pas me faire belle parceque je me dis qu'il doit préférer les filles natures, et ça tombe bien vu que je suis une fille nature ... Je n'ose pas pas l'arroser, parceque je me dis qu'il va me trouver chiante et lourde ... Je n'ose pas poser des questions sur sa vie, parceque je me dis qu'il a pas forcément envie de m'en parler ... Résultat je ne fais rien, et on avance pas ...

Ce qui me console, c'est que j'ai l'impression que lui réagit comme moi ... Que le matin de temps en temps il m'ignore parcequ'il n'ose pas venir me voir ... Qu'il s'habille normalement parcequ'il se dit que j'aime les mecs natures ... Qu'il n'ose pas m'arroser pour pas que je le trouve lourd ... Qu'il n'ose pas poser de questions sur ma vie parceque je n'ai peut être pas forcément envie d'en parler ... Résultat il ne fait rien, et on avance pas ...

Mais je sais pas, je le sens ... On doit s'inquiéter quand on ne le sent pas, et là je le sens ... Je sais pas, c'est dans l'air, c'est électrique, c'est inné, je le sens et pis c'est tout ... Je cherche son regard, il cherche le mien, je le cherche, il me cherche ... Maintenant faut voir si c'est pas moi qui psychote, mais je sais pas, JE LE SENS ... L'intuition ne m'a jamais laché jusqu'à maintenant, il n'y a pas de raison qu'elle le fasse aujourd'hui ...

Putain ce que tu étais beau aujourd'hui ... Je sais pas, tout t'allait bien ... Tu étais calme, souriant, joueur, avec ta coiffure-non-coiffure, et tu n'avais pas mis un de ces horribles sweets qui te donnent pourtant un style particulier ... Tu étais tout simple, tout beau, et moi je fondais ...

Purée comme je redoute la fin de la semaine, où l'on va se quitter ... pour toujours ? Non ça je pourrais pas ... Il FAUT que je trouve un moyen ... La perspective de te revoir autour d'un verre se dessine, mais il va falloir faire le truc le plus dur de toute ma vie : OSER te le proposer ...

Allez ma vieille, profite de ces derniers jours ... Surtout que demain il part en sortie et c'est ton tour mercredi ... Ose le regarder, ose être toi, OSE PUTAIN !! On a qu'une seule vie !

Plus qu'une semaine ... Déjà trois semaines de passées ... Quand on y réfléchit c'est quand même toujours la même chose, comme ce que je craignais début août ...

J'y crois j'y crois pas, et pis j'y crois puis j'y crois plus, j'y re-crois puis j'abandonne, puis tu me regardes et j'y crois de nouveau jusqu'au prochain abandon et au nouvel espoir qui suivra, et ce encore et toujours et incessamment ...

C'est fatiguant

J'ai l'impression de m'être un peu détachée de toi quand même ... Je ne pense plus à toi tout le temps, même si quand tu arrives dans ma tite tête je ne peux m'empêcher de soupirer ... Quoi que je dis ça mais je suis quand même en train d'écrire un article sur toi à 1h du matin au lieu de profiter de ma soirée normalement ...

Je suis méga jalouse quand je te vois parler avec une autre, quand je te vois rire avec une autre, surtout avec elle ... Vous avez l'air de si bien vous entendre ... comme amis j'espère ... Oui j'espère parceque ça me rend malade de voir ses petites combines pour pouvoir se rapprocher de toi, combines qui pour l'instant n'ont pas l'air de te toucher, mais qui sait si tu les as remarqué, bien qu'elles soient flagrantes ?

Parceque les fois où tu me regardes de tes yeux vus, où je me retourne et je croise ton regard, où on arrive à parler tranquillement et où je me sens enfin bien, où on rit des enfants et où tu cherches mon regard pour me faire partager ton rire, où tu me souris en me voyant et où tu ris de mes blagues, où tu m'inclues dans tes jeux et tes plaisanteries, où tu ris en me voyant jalouse de ton succès auprès des enfants, toutes ces fois où je me sens à ma place près de toi sont à peine au dessus des matins où tu m'ignores et où tu fais mine de ne pas me voir, des fois où tu lui demandes à elle quelquechose et que tu passes sur moi comme si je n'existais pas, où tu m'appelles juste pour me dire un truc banal, où tu ne réponds pas au unique sms que j'ai osé t'écrire, où tu ne sembles même pas chercher à comprendre qui je suis vraiment ...

Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi le matin tu es aussi distant ... Peut être parceque je le suis aussi ? C'est ce que je me dis dans mes bons moments, que tu dois réagir comme moi, et que comme tu ne sais pas quoi me dire sans gêne, tu préfères m'esquiver ... Mais dans ce cas, comment on fait pour avancer ? Et ça ne peut pas être du dédain, vu la façon si gentille dont tu me parles parfois ... Si ce n'est ni du dédain, du dégout ou de l'amour, c'est peut être de la gêne et de la pitié face à une fille amoureuse que tu n'aimes pas ... Simple exemple du bus. Tu ne t'assoies pas à côté de moi parceque tu ne me supportes pas, parceque tu as peur de mes réactions ou parceque tu n'oses pas ? Je sais que moi je ne m'assois pas à côté de toi uniquement parceque je n'ose pas ... Alors c'est réciproque ?

Moi ? Une vraie godiche ... Mal à l'aise, rougissante, qui essaie de te taper la discut mais qui est complètement à côté de la plaque et qui sait qu'elle dit une connerie au moment où elle ouvre la bouche, qui sent le feu apparaître sur ses joues ... qui s'en veut toute une journée ensuite, et qui prend ensuite tous les indices les plus ridicules comme marques d'un dédain profond ... Je me déteste quand je suis comme ça

Quand je pense à ce sms pourri que je t'ai envoyé ... J'en ai trop honte ...

Mais il y a eu aussi ce moment dans la semaine où on a coupé des pêches ensemble ... Je ne sais pas comment expliquer, mais la conversation s'est déclenchée, sans plus aucune gêne ni silences ... On a parlé de nos années collèges, de nous en cette époque ingrate ... Puis tu t'es moqué de moi à propos de mon pantalon et tu as fais semblant de vouloir montrer ça aux enfants ... Tout cela n'a duré que quelques minutes, mais je me suis trouvée à ma place, peut être avec encore un peu de rouge aux joues, mais je me sentais si bien ...

Et cet autre soir où on s'est retrouvé dans les rues le soir avec les autres anims ... On marchait vers le Mac Do, et j'ai réussi à l'esquiver, elle ... Tu parlais tout bas, j'entendais à peine, tu sentais bon, il faisait noir, et je te racontais des banalités dont j'ai encore honte tellement c'était dénué d'intêret ... J'étais si bien, je n'avais qu'une envie, c'est de poser ma tite tête sur ton épaule et de fermer les yeux en respirant ton odeur ... Pfiou tu parles, chimères que tout cela ...

Ce que j'aimerais bien savoir, c'est juste si tu l'as remarqué ... Parceque je me sens cuire quand tu me parles, parceque je n'arrive que difficilement à soutenir ton regard, parceque mes joues sont toujours rouges, parceque quand je te parle je perds mes moyens et que je suis incapable de répéter ce que je viens de te dire ... Si tu as remarqué tout ça et que tu n'as rien fait, c'est ou le résultat d'une grande timidité, ou sûrement la preuve que tu ne veux rien faire ...

Donc aujourd'hui j'en étais là quand j'ai cru avoir remarqué que tu m'observais quand j'avais le dos tourné ... Tu jouerais donc le même jeu que moi ? De nouveau l'espoir revient ...

Et c'est reparti pour un tour ...

Une semaine, une semaine ...

Il doit vraiment te prendre pour une pauvre conne ...

Et s'il avait raison ?

Contrairement à la semaine, le week end s'amuse à se rallonger pour me faire perdre patience ...

J'ai l'impression que tout m'insupporte, et que tout s'enlise ...

Vendredi soir chez une copine ? L'ennui total

Un diner chez nos voisins ? Ca n'a jamais été aussi long

Mes cousins ce midi chez nous ? J'en suis blasée d'avance

Pourtant d'habitude j'apprécie tous ces bons moments ... La cause ?

Vendredi soir, il était au bowling avec les autres anims, sans moi

Hier soir je pensais à lui tout le temps

Aujourd'hui il me hante toujours

Je me demande s'il est dans la même situation que moi ...

Vivement demain

Putain, déjà une semaine de bouclée, je les ai pas vu passer ces 5 jours, et pourtant ...

Une alternance de jours fabuleux ou je me suis sentie vivante et heureuse, drôle, bien dans ma peau, agréable et presque belle, et de jours moins fabuleux où je me suis sentie si misérable ...

Toi et ton regard ... Je suis certaine que tu m'as calé ... Si tu n'as pas calé les rougissements perpétuels quand tu me parles, tu as au moins compris que quand nos regards se croisaient et que je détournais la tête (malgrè moi !), c'était pas pour admirer les murs du centre aéré ... Quand je pense au jour où j'ai essayé de tenir ton regard ... C'est comme s'il me cuisait, j'étais tétanisée, et je n'ai pas tenu longtemps ... Oui, tu t'en doutes, c'est obligé, sinon tu serais vraiment complètement con, et tu ne l'es pas ... Oui, si tu observes un minimum, tout ce qui m'arrive est flagrant, et tu DOIS l'avoir compris ...

C'est peut être même pour ça que tu es relativement distant avec moi ... Parceque t'as compris tout ça, et que ça te fait peur ... Peur de quoi je ne sais pas, je ne vais pas te manger, bien au contraire, je n'attends que ça ... Et pourquoi je ne le fais pas moi ? Je n'ai pas peur peut être ?! ...

Pourquoi je suis à l'aise avec tout le monde, même avec ton super pote, alors qu'avec toi je ne sais pas quoi dire, ou des banalités toutes banales ? Pourquoi je ne me laisse pas faire par mon binôme quand il m'embête alors que quand tu m'asticotes je ne sais pas quoi répondre ? Pourquoi quand tu parles et que tu ris avec une autre anim je suis aussi bouleversée ? Pourquoi je fais souvent mine de t'ignorer quand tu passes dans le coin ? Parceque je ne sais pas être naturelle, je ne sais plus comment on fait quand quelqu'un de banal traverse une salle, avec toi tout est à zéro, et plutôt que de te regarder et de recroiser ces yeux où règnent l'incertitude et le bonheur, je préfère t'ignorer ... Tout faux ma vieille, tout faux ... Mais je ne peux pas m'en empêcher ...

J'ai une rivale ... Une fille qui l'aime beaucoup, et qui est de nouveau célib, et qui est donc potentiellement une rivale ... Le pire ? Elle est belle, drôle, intelligente, douce, calme, gentille, et elle OSE t'envoyer des sms, prendre de tes nouvelles, te charrier et peut être même te regarder dans les yeux ... Tout mieux que moi quoi ... Le pire ? Elle est extrêmement sympa, et je l'apprecie beaucoup.  J'espère toujours, c'est tout ce qui me reste ...

J'espère parceque il y a peut être des petits détails, même insignifiants, qui te font dire que ...

La première fois que je t'ai vu tu me fixais de tes beaux yeux. Le premier jour où je suis revenue bosser et je me suis retournée et tu me fixais, je ne suis pas folle ! Cette complicité quand on joue ou parle avec des gamins. Tu m'as fait la bise pour me dire au revoir dans le bus après la journée sensasionnelle qu'on avait passé. Tu viens m'aider quand j' ai du mal avec un gamin. Tu n'as pas bougé quand je me suis assise à côté de toi hier. Tu es venu t'assoir à côté de moi aujourd'hui. Tu me charries et j'adore quand tu fais ça parceque tu souris en même temps. Tu ris quand je dis des conneries. Quand on a fait les jeux d'eau et que tu m'as accusé d'avoir triché. Dans le bus j'étais assise juste devant toi et j'ai osé riposter. Quand on est seuls ensemble on est gênés et on ne sait pas quoi se dire ...

Et ce soir, tu allais au bowling organisé pour fêter la fin de la première semaine ... Et moi je ne peux pas y aller, parceque ma soirée est déjà prise ... Et en même temps je n'aurais rien eu je ne sais pas si j'y serais allée, parceque j'ai peur ... Mais il y a déjà une semaine de passée, mes jours sont comptés ... Surtout que je sens que ma soirée va tomber à l'eau et alors je n'aurais que mon ordi et mes idées noirs comme compagnons ...

Bouge-toi un peu ma vieille !!